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Le cabinet Millon organise deux fois par an une vente aux enchères à Drouot, intitulée :La BD un ART contemporain. On ne peut qu’approuver si on est comme moi du côté du pinceau. Mais est-ce vraiment le cas ?

Il y a peu j’achetais (j’échangeais pour être plus exact) un dessin contre un autre chez un charmant Galeriste. J’étalais sur la table de belles gouaches de PARRAS des années soixante pour faire mon choix. J’hésitais entre deux, et surprise, l’une d’entre elles (qui illustre cet article) coûtait Trois fois moins cher que l’autre, Pourtant mon œil habitué ne voyait pas là, la moindre faiblesse ! pourquoi une différence aussi appuyée ? simple, la première était la couverture de « Line », magazine pour jeunes filles qui n’a pas laissé une place impérissable dans l’histoire de la presse, l’autre était une couverture du mythique journal Pilote.

Et c’est là qu’est le problème et qui fait que l’artiste de BD n’en est pas encore tout à fait un…il est encore « estimé » à l’usage,à l’emploi de son dessin,comme s’il s’agissait d’une publicité, où l’on est payé suivant l’ampleur de l’utilisation. Ce n’est pas seulement la main de l’artiste et le résultat qui « côte », si c’était le cas, un Parras en vaudrait un autre, non c’est ce qui en a été fait.

Les auteurs de BD ne sont pas encore des artistes comme les autres.



Antonio Parras couverture de Line 1957

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