La campagne française a périclité doucement depuis le 19e, siècle, le départ des plus pauvres, les journaliers, partis faire le prolétariat urbain, en même temps qu'eux, ou presque, les plus riches, qui n'avaient plus les moyens d'y vivre : puis petit à petit suivant un ordre qui était lié à la taille de leur propriété, les petits propriétaires, puis un peu moins petit, pour laisser la place à une industrie de la terre.
On oublie dans le tableau connu de la fin du monde rural, une saignée qui fut la pire : la sélection par l'étude, celle des années 50 à la fin des années 70, seuls restèrent sur les propriétés familiales, par défaut, ceux qui n'avaient aucune capacité scolaire. Ce qui donna une campagne pour le moins appauvrie à la fin du processus.
Aujourd'hui, c'est la même saignée par l'étude, mais à l'échelle de la nation !